Allées de jardin goudronnées : Tout savoir
Notre précédent dossier parle des nombreuses possibilités de créer une allée de jardin élégante et structurelle pour embellir cet écrin de verdure. La liste des matériaux qui peuvent recouvrir une allée de jardin est très longue et certains de ces matériaux sont peu connus à cause du prix le plus souvent ou d’une médiatisation minime.
L’allée goudronnée, tout le monde connaît, cependant, entre bi-couche, bitume, enrobé et goudron, tout le monde y perd son latin ! Il est essentiel de bien distinguer les nuances pour en comprendre le sens et l’utilisation, ce que je vous propose de faire plus loin.
Le goudron ou l’enrobé pour mon allée ?
Rappelons que le goudron est fabriqué à base de charbon et que le nom goudronnage est toujours utilisé dans le vocabulaire, mais le bitume remplace, aujourd’hui, le goudron et propose deux types de bitume ; l’enrobé et le bi-couche.
L’enrobé : Très présent dans notre jargon aujourd’hui, l’enrobé est initialement prévu pour les terrains en pente efficace contre la pluie et les coulées de gravillons. Son cachet est l’une des principales raisons qui poussent le public à opter pour ce revêtement élégant, mais qu’en est-il de son prix ? Beaucoup de facteurs interviennent dans le prix d’une allée en bitume la fourchette, se situe entre 30 € et 70 € le m² tout compris.
L’élégance à un prix et c’est un frein pour beaucoup d’entre nous, toutefois, le confort d’une allée goudronnée est incomparable, fini les petits cailloux qui s’insinuent dans les semelles des chaussures et finissent dans le salon ou la boue devant la porte du garage ou celle de l’entrée. Notez, la phase de goudronnage est très délicate et sa réussite dépend d’un temps bien précis à respecter pour éviter l’altération et la perte d’efficacité de l’ouvrage.
Le bi-couche : Son nom est représentatif de sa composition, il contient plusieurs couches bien distinctes, dont une est composée exclusivement de graviers, la deuxième de bitume et la dernière d’une couche de gravillons plus petits que les premiers. Une méthode qui consiste à consolider l’ensemble, moins onéreuse parce que moins technique.
Ce coût réduit s’explique surtout sur la durée de vie soit 5 à 10 en moyenne pour une allée en bi-couche contre 15 à 20 ans pour une allée en enrobé. La raison s’explique par la couche supérieure de gravillons qui finit par se désolidariser et devient moins épaisse, donc plus fragile.
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